DÉBORDEMENTS

Tangui Jossic

Du 9 au 12 octobre 2008, le festival Poésie / Musique / Arts plastiques de la Maison de la Poésie de Nantes, prenait ses quartiers à Decré autours du thème du débordement. Lectures, expositions et performances investissaient les rues, places et lieux d’arts autours du grand magasin.

Tangui Jossic

Dans ce cadre, mon ami Benoît Pascaud et La belle école (structure éditoriale née à l'école des Beaux-Arts de Nantes), me proposaient de participer à une action menée en partenariat avec le musée de l'imprimerie : la fabrication d'un ouvrage collectif au tirage limité, imprimé, façonné et distribué en plein milieu de la rue du Moulin à Nantes.

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Pour ma contribution à l'objet, je suis parti d'un texte de Jean-Michel Espitallier, invité parmi les artistes de cette 8e édition.

Dans un premier temps, j'ai recomposé le texte initial avec les techniciens du musée de l'imprimerie auxquels j'ai demandé de sortir des tiroirs, les caractères de plomb les plus fins ainsi que leur point le plus gros. L'enjeu inavoué de ma démarche, était ici de faire réfléchir le musée aux gestes qui permettraient de garder un texte lisible malgré sa petitesse et d'obtenir un grand point parfaitement noir en évitant tout débordement.

Tangui Jossic

Ci-dessous, la page composée au musée...

Tangui Jossic

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... là, une vue rapprochée du centre de la composition :

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Dans un second mouvement, il me restait à dialoguer avec cette page en conservant sa trame radicale.

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Cliquez sur les images pour les agrandir.

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